Points communs des Médecines Traditionnelles
Les points communs dans toutes les Médecines Traditionnelles, qu’elles soient d’Orient ou d’Occident sont au nombre de quatre, constants, fondamentaux et irréductibles :
1. La CONNAISSANCE, le RESPECT et l’UTILISATION DE LA « FORCE VITALE AUTO-GUÉRISSEUSE »
Les praticiens des grandes Médecines Traditionnelles (et la majuscule est importante aujourd’hui !) sont en effet tous au service de cette « intelligence biologique ». Elle est le « prâna » des hindous, le « ch’i » des chinois, le « ki » des japonais, le « gall’ma » des tibétains, le « kâ » ou le « bâ » des égyptiens, l’« archée » de Paracelse (ce qui donnera « archétype »), le « rouach » des hébreux, le « sila » des esquimaux… etc.
2. La PRIMAUTÉ DE L’HYGIÈNE SUR L’INTERVENTION
À l’image du praticien chinois « qui n’était rémunéré que tant que son patient demeurait en parfaite santé », toutes ces médecines insistent sur le comportement, le mode de vie, l’HYGIÈNE PRÉVENTIVE donc. Les interventions sont limitées à l’urgence, chaque fois que la vie est menacée.
3. La NON-IATROGÉNIE
C’est là une lapalissade bien sûr : aucune des grandes Médecines de Tradition n’ayant utilisé des substances de synthèse. Toutefois, notons que l’utilisation des remèdes toxiques, même naturels, est toujours limitée au strict minimum.
4. La CONCEPTION DE L’« HOMME TOTAL », « HOLISTIQUE » DE LA SANTÉ
C’est en effet toujours la triade CORPS-ÂME-ESPRIT qui est considérée chez l’être humain traité ; la notion « d’énergies vitales » venant souvent s’y ajouter, telle l’interface nécessaire entre la psyché et le corps.
L’authentique NATUROPATHIE doit aujourd’hui s’enrichir d’une pensée bien plus large et complète : la NATUROPATHIE HOLISTIQUE (termes, concept et utilisations pédagogiques, littéraires ou publicitaires déposés en 1988 par Daniel Kieffer.
L’originalité en est d’étendre à chaque plan constituant l’être humain toutes les approches connues de l’HYGIÈNE PRÉVENTIVE ou de l’ART THÉRAPEUTIQUE NATUROPATHIQUE.